Autant de définition que de…
« une intervention initiée par des acteurs sociaux, pour répondre à une aspiration, subvenir à un besoin, apporter une solution ou profiter d’une opportunité d’action afin de modifier des relations sociales, de transformer un cadre d’action ou de proposer de nouvelles orientations culturelles ».
Il existe plusieurs définitions de l’innovation sociale, celle choisie pour introduire le sujet provient du Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES) de Montréal, parce qu’elle est courte… Voici deux autres propositions issues d’organismes québécois.
Le RQIS écrit :
«Une innovation sociale est une nouvelle idée, approche ou intervention, un nouveau service, un nouveau produit ou une nouvelle loi, un nouveau type d’organisation qui répond plus adéquatement et plus durablement que les solutions existantes à un besoin social bien défini, une solution qui a trouvé preneur au sein d’une institution, d’une organisation ou d’une communauté et qui produit un bénéfice mesurable pour la collectivité et non seulement pour certains individus. La portée d’une innovation sociale est transformatrice et systémique. Elle constitue, dans sa créativité inhérente, une rupture avec l’existant.»
Nicolina Farella, directrice de programmes à la Fondation de la famille J.W. McConnell écrit :
«L’innovation sociale peut prendre de multiples formes et les acteurs de la société qui se sont emparés de ses principes sont divers et nombreux. Que ce soient les particuliers, les organisations du milieu communautaire, les entreprises de l’économie sociale, les entreprises à but lucratif, les grandes corporations, les investisseurs, les universités, le gouvernement ou les collectivités locales, tous les acteurs de la société jouent un rôle dans l’élaboration et l’application de solutions transformatrices et durables aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux».
Et plus simplement encore, voici la définition donnée par Wikipédia :
«L’innovation sociale est un processus mis en place dans le but de changer les pratiques habituelles afin de répondre à une situation sociale jugée insatisfaisante à un moment donné, dans un lieu donné.»
Pourquoi en parler?
Crises écologiques, économiques, inconforts psychologiques, physiques, moraux, quête de sens, de bonheur… chaque être humain sur cette terre souffre d’une façon ou d’une autre, et tente de répondre à ces besoins seul ou collectivement. Le partage des créations des uns et des autres permet une accélération des découvertes et, optimistiquement, le bien-être de tous.