La facilitation graphique

La récolte graphique est exercée par un facilitateur et cette technique est appelée facilitation graphique (ou graphic facilitation en anglais).8133566167_dc104c4d69_k

Autres noms : Visual thinking, Scribing, discussion mapping, Graphic listening, Reflective graphic.


Auteurs et origine : Inspiré la méthode du facilitateur Geoff Ball appelée “explicit group memory”, la récolte graphique tire également ses origines du travail des architectes, des designers, des ingénieurs informatiques, des artistes et des psychologues. Cette technique est le fruit d’un travail collaboratif d’un réseau de consultants sur la côte ouest américaine dans les années 1970.

Les fondateurs reconnus sont David Sibbet, Fred Lakin et Geoff Ball.


Objectifs :

  • Traduire en images et en mots le contenu d’une discussion ou d’un discours.
  • Mettre en évidence les points importants d’une présentation.

Utilité : La facilitation graphique est utilisée lors de réunions de travail, de séminaires, d’ateliers ou de conférences pour lesquels les besoins de compréhension de contenu sont importants.


Pertinence : 

  • Donne une synthèse commune aux participants qui voit son évolution en temps réel.
  • Permet au groupe de se situer durant la séance du travail.
  • Garde une trace des éléments-clés énoncés.
  • Favorise la rétention de l’information.
  • Rend les réunions plus dynamique.
  • Captive et inspire le groupe.
  • Facilite la compréhension de sujets complexes.
  • Assure de meilleurs suivis post-événements.
  • Renforce la collaboration.
  • Facilite la production d’idées nouvelles.
  • Soutien les personnes avec des déficits d’attention.

Phases : Les phases du processus se déroulent en continue quasi-simultanément.

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Intervenants : Idéalement le facilitateur graphique n’est pas l’intervenant présentateur.


Compétences : Le facilitateur doit maîtriser un certain nombre d’éléments comme la capacité à sélectionner les points important d’un énoncé et à les synthétiser.
Les talents de dessin ne sont pas nécessaires, toutefois il est important d’avoir une connaissance étendue d’éléments visuels simples et communs, comme des

  • pictogrammes de services publics
  • indications routières
  • idéogrammes de bandes-dessinées
  • icônes informatiques
  • émoticônes
  • symboles religieux, etc.

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Logistique : Avant l’événement

  • Préparation matérielle ! Vous aurez besoin d’un support permettant à tous les participants de voir ce que vous tracez au fur et à mesure. Donc, selon l’endroit il vous faudra un chevalet, de grandes feuilles ou un tableau effaçable (ainsi que crayons et effaces adaptés.) Si vous n’avez pas de chevalet, du papier collant fera l’affaire.
  • Obtenez de l’information sur le vocabulaire spécifique de la rencontre, l’objectif de celle-ci et le type de participants présents.
  • Visitez le lieu afin d’ajuster votre matériel (facultatif).

Après la rencontre
Prenez des photos de la récolte! Selon ce qui sera convenu, envoyez-là par courriel aux participants ou affichez-là dans l’aire commune.


Plus d’infos : 

Communauté de praticiens de Facilitation Graphique : http://www.fgcp.net/

The Center for graphic facilitation : http://graphicfacilitation.blogs.com/

Tuto pour dessiner des personnages : http://www.catalyseurdinnovation.com/tutoriel

Tuto pour commencer :

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=S5DJC6LaOCI?ecver=1&w=854&h=480]

Ma plus grande inspiration dans le domaine : Rachel Smith. Drawing in class. 2012.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=3tJPeumHNLY?ecver=1&w=854&h=480]

Bon dessinnage!

 

Article connexe : Bullet Journal – l’histoire

 

 

 

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1 réflexion au sujet de “La facilitation graphique

  1. Simple, bien décrit. On comprend bien le concept!

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